Compte rendu " 1 Semaine au Pilat "

Publié le par Club Eriba du sud-est

Compte rendu  " 1 Semaine au Pilat "

Compte rendu réalisé par Babette . Ajout images Michel

Lundi 31 août :

Petit problème avec notre attelage deux kilomètres avant le camping. Henry vient à notre secours et remorque notre caravane. Quelques éribistes sont déjà à pied d'œuvre. Un peu plus tard, Henry erre désespéré les bras ballants à travers le camping alors que Louise, affolée, le sillonne en vélo : ils ne trouvent plus leur voiture. Aurait-elle été volée, aurait-elle dégringolé la pente à l'arrière de leur caravane ? Sherlock Holmes est à l'œuvre. La solution est simple, à force de changer de conducteur, le dernier à avoir utilisé la voiture ne savait plus où il l'avait laissée. Ouf !

Sur place se trouvent déjà Maurice, Jackie, Franca et Jean-pierre, les Pope, Gilbert et Christiane

Mardi 1 septembre :

Arrivée de tous les autres équipages sous la pluie. Le soir, apéritif du club dans la salle du camping. Michel Forest nous présente son programme pendant que nous dégustons les vins gouleyants de la région, plus précisément des caves de Gérard Boucher de Chavanay et des mises en bouche agréables.

Pendant l'apéritif d'accueil, nous sommes épiés par la mouchepoule ou la poulemouche. Je veux parler de la sculpture magnifique de notre amie et artiste Louise, qui venait de la retirer du salon d'exposition du Musée du lacet.

Mercredi 2 septembre :

Visite de la fromagerie Guilloteau. C'est Bernadette qui nous sert de guide tout au long de cette route qui nous conduit du lait au fromage. Nous signerons le livre d'or.

Départ à 15h pour la visite guidée de Malleval, très beau village médiéval. Notre guide dynamique a su nous passionner pour l'histoire riche et compliquée de ce petit bourg. Pendant la visite, le guide a malencontreusement perdu les clés de l'église. Un petit cierge à Saint Antoine de Padoue les lui fera retrouver près de sa voiture.

Compte rendu  " 1 Semaine au Pilat "

Puis retour sur Pélussin où nous serons séparés en deux groupes. Pendant que l'un visitera l'église, l'autre découvrira l'atelier d'un tisseur, Bernard Oriol un personnage haut en couleurs, passionné par son métier et qui plus est, cousin de Michel Forest. . Bernard Oriol a pris la succession de son père et travaille dans cet atelier depuis 40 ans. Il tisse principalement de la soie et vends beaucoup à l’ international . L’ usage de son tissu est : foulard , robe de mariée , décoration .

Le soir, de petits groupes se forment pour l'apéritif, selon les affinités. On se remémore avec plaisir cette très belle première journée.

Jeudi 3 septembre :

Panique à Okay corral. Les sanitaires ont été témoin d'un drame évité de justesse grâce au sang-froid de notre président, Maurice Delextrat. Un chaton tigré s'était subrepticement glissé dans les sanitaires, or il se trouve que notre amie Jackie a une phobie des chats. Son mari s'est rué à son secours et a chassé le fauve d'un claquement de main.

Départ à 9h15 pour le Musée Gallo-Romain de St Romain en Gal où nous attend notre guide Jérôme. C'est à l'occasion de la construction d'un Lycée que tout un quartier de la ville romaine de Vienne a été découvert. Un autre emplacement pour l'implantation du Lycée a très vite été trouvé. Nous nous trouvons sur un des sites les plus importants d'Europe. Le Musée de St Romain est l'atelier de restauration de mosaïque et de fresques le plus grand de France. La construction du Musée a commencé en 1991 et il a ouvert ses portes en 1996. Il a été construit suspendu sur des piliers afin de préserver une maison d'habitation romaine de même superficie dont les fouilles n'ont pas encore commencé. De très belles maquettes nous donnent une bonne idée de la ville à l'époque. Les fresques et mosaïques reconstituées sont de pures merveilles. Une partie du Musée domine le Rhône, soulignant le rôle essentiel du fleuve comme moyen de communication et de transport. Il offre plus de trois hectares de vestiges d'une conservation exceptionnelle. Notre guide est passionné et passionnant. La ville romaine comportait 30 000 habitants, autant que la ville de Vienne actuellement. La visite était captivante et l'on aurait pu poursuivre bien au-delà de midi si le guide et nos estomacs ne nous avaient pas rappelé à l'ordre. Michel nous a réservé un petit restaurant "le Dos de la Cuillère", place St Maurice à Vienne. Petit restaurant très sympathique avec des tarifs qui le sont tout autant. Au menu : salade fraîcheur, escalope de volaille au champignon et gratin dauphinois, dessert, café, boisson comprise pour 15 euros par personne. Qui dit mieux ?

L'après-midi, afin de ne pas couper notre digestion, nous montons dans le petit train touristique pour visiter de la ville. Au temps des romains, Vienne était la troisième ville de France avec 30 000 habitants contre 50 000 à Lyon et 80 000 à Narbonne. Arrêt au belvédère de Pipet et visite de l'église Notre-Dame de la Salette. La vue sur la ville et sur le théâtre en demi-cercle est magnifique. En redescendant, nous faisons plusieurs fois le tour de la pyramide du stade romain qui doit sa préservation à une légende. Il se disait que Ponce Pilate aurait été enterré dessous, ce qui fait que personne ne voulait y toucher.

Nous rejoignons notre autre guide, Emilie, petite bonne femme mince comme une ablette mais avec un fort caractère, pour la visite de la ville à pied. Elle aura pourtant quelque mal à nous discipliner. Les éribistes sont de grands enfants ! En sa compagnie nous sillonnons les rues de la ville au milieu des maisons bourgeoises, nous montons les escaliers du temple d'Auguste et Livie qui rappelle étrangement la maison carrée de Nîmes, la cathédrale Saint Maurice. Nous montons ensuite au Théâtre datant du premier siècle de notre ère, celui que nous avions pu admirer d'en haut et qui accueille chaque été le célèbre festival de jazz de Vienne. C'est là qu'Emilie nous apprend qu'un amphithéâtre est formé de deux théâtres et forme donc un cercle. Nous terminerons par l'abbaye de St André le Haut et celle de Saint André le bas avec son cloître magnifique et ses salles qui abritent de très belles expositions de peinture. Après une journée très remplie, nous sommes de retour à 19h.

Compte rendu  " 1 Semaine au Pilat "

Apéritif du club où nous ne boirons pas du Picaton, ce vin des allobroges (gaulois qui peuplaient Vienne) et qui sentait la résine. Le soir, projection de film- montage photos pour nous rappeler de bons souvenirs de nos sorties.

Vendredi 4 septembre :

Départ à 9h15 pour le Musée du lacet et de la tresse de la Terrasse sur Dorlay. Nous découvrons un très beau site, le moulin Pinte, une ancienne usine textile. Vu notre nombre, deux guides passionnants et passionnés nous y accueillent. Nous découvrons les installations hydrauliques, la roue à augets pour l'extérieur, mais également les conditions de vie des ouvrières et l'atelier qui date de 1910. A l'intérieur, nous pouvons voir encore en activité, les anciens métiers à tresser en bois, tous en états de marche, qui restent les témoins d'un grand passé industriel. Depuis 2012 s'y trouve également une salle d'exposition pour artistes et designers qui tous travaillent avec le fil. C'est ici que notre amie Louise a exposé. En l'espace de 5 ans, le Musée a triplé le nombre de ses visiteurs. Michel Curtiaud en a profité pour acheter une paire de lacets avec renfort pour chaussures de montagne, taillés spécialement à sa dimension.

Nous continuons notre route vers la Chartreuse de St Croix en Jasez, repas pique-nique pour certains et pour d'autre un petit restaurant bien sympathique, le Prieuré, où nous avons déjeuné en terrasse.

Compte rendu  " 1 Semaine au Pilat "

Visite guidée de la Chartreuse. Nous découvrons un ancien monastère de moines chartreux, comme son nom l'indique bien. Elle fut fondée en 1281 et les moines en furent chassés en 1792, lors de la Révolution. Vendue ensuite comme bien nationale, elle est devenue une commune où vivent 40 habitants en hiver. Une grande partie des bâtiments appartient à des particuliers. On y trouve la cour des frères, de basse extraction et la cour des pères, de la noblesse. 13 à 14 pères vivaient là en ermite. Il faut vous dire quand même que les "appartements des ermites" comprenaient plusieurs pièces et faisaient plus de 100 mètres carrés chacun avec jardin privatif. Nous sommes loin des grottes ou du tonneau de Diogène. Les pères occupaient leurs journées en priant, en jardinant mais nous avions surtout à faire à des moines copistes. Notre organisateur Michel Forest, pris par ses responsabilités envers une troupe d'éribistes indisciplinés, en a profité pour oublier sa sacoche avec tous ses dossiers, près de sa voiture. Des motards bien intentionnés l'on rapportée au restaurant. Mais ce n'est que le début de "l'aventure d'une sacoche au pays des allobroges ".

Compte rendu  " 1 Semaine au Pilat "

Samedi 5 septembre : Le temps n'est pas des plus clairs mais une marche à la Jasserie est prévue. Certains ont prévus de monter en voiture et de retrouver les marcheurs pour un piquenique. Le temps n'est pas du côté de nos aventuriers et il fait frisquet à 1310 m d'altitude. Heureusement, le restaurant de la Jasserie peut accueillir tout notre petit monde. Après un apéritif en extérieur, tous les éribistes se régalent au chaud.

Vers 17 h, une petite partie de nos acolytes se sont rendus à Vintabrin chez M. Boucher, viticulteur de son état. C'est un personnage haut en couleurs et très accueillant. Après la visite, nous avons dégusté plusieurs de ses vins dont un excellent Chardonnay et son fabuleux jus de pomme.

Dimanche 6 septembre : Matinée libre avec des activités diverses et variées : le safari de Peaugres, le zoo de St Martin la plaine, la région ne manque pas d'attraits. Il y a aussi le marché de Pélussin où l'on peut trouver des spécialités du coin et les marchés aux puces des environs. Certains iront visiter Pélussin et la maison du parc du Pilat. Michel Forest nous rejoue la scène de : "tu sais que j'ai perdu ma sacoche ?" Il l'avait oublié sur un muret mais la retrouve intact. Saint Antoine est loin d'être au chômage

Compte rendu  " 1 Semaine au Pilat "

L'après-midi est consacrée au tournoi de pétanque à la mêlée. Tout le monde s'y met. Les couples sont nommés au petit bonheur la chance et les pros, comme les néophytes se régalent de participer. En fin de journée, nous sommes invités chez nos organisateurs Michel et Marie-Claude Forest pour un apéritif dînatoire. Découverte de leur maison et de leur gîte, tous deux situés dans un cadre magnifique. Avant de se rincer le gosier, nous assistons à la finale du concours de pétanque. Vainqueurs Michel Curtiaud et Mireille Mouilleau, devant Christiane Salles et Jean Pierre Vienne.

Lundi 7 septembre : A 9h30 nous prenons le chemin de la salle commune pour l'assemblée générale du club. Je ne vous en donnerai pas les détails mais le conseil d'administration est rapidement constitué avec de nouveaux membres bienvenus. Comme il n'y a aucun problème dans notre club, tout se passe dans la bonne humeur et en toute convivialité.

Pour fêter ça, nous prenons la route de l'auberge du Vernat à St Appolinard. Que vous dire ? Nous y sommes reçus comme des rois et dégustons un repas pantagruélique pour 23 euros seulement. Apéritif au choix – entrée : saucisson, pâté de foie et fromage de tête – plats : poulet et coq au vin avec gratin dauphinois – salade verte - Fromages : secs ou frais avec de la crème – Dessert : une boule de glace avec deux gâteaux différents – café. Vin à volonté. A part la boule de glace, tout est fait maison. Un pur délice et je m'en lèche encore les babines. Michel a une fois de plus perdu sa sacro-sainte sacoche. Mais cette fois, ce sont quelques petits facétieux qui la lui ont subtilisée. Allez Michel, la prochaine fois, on t'offre une paire de menotte pour que tu l'attaches à ton poignet.

Compte rendu  " 1 Semaine au Pilat "

L'après-midi, certains commencent le démontage et le soir, on se retrouve tous dans la salle du camping pour un quizz avec distribution des prix ainsi que pour le concours de pétanque. Pour le quizz, il y a eu de bons élèves qui avaient révisé toute la nuit et de moins bons…. Certains ont donné les réponses qu'ils trouvaient les plus jolies, comme Gilbert qui a coché "tutu" à la question des tresses de militaires tout simplement parce que le mot lui plaisait.

Les récompenses ont été très appréciées : Bobs, casquettes, petite serviettes, mais surtout, bouteilles de vin pour les meilleurs.

Mardi 8 septembre : Nombreux sont ceux qui partent le matin. C'est le fameux "pourlèchage" traditionnel du départ. Michel est venu nous dire un dernier au revoir avec un plein carton de pomme de chez M. Boucher. Ce fut une merveilleuse semaine bien remplie. Ceux qui ne la connaissaient pas encore ont découvert une très belle région et de belles personnes. Merci à notre organisateur Michel Forest, ainsi qu'à sa moitié discrète, Marie-Claude, gardienne honoraire de la sainte sacoche.

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :